Tour à tour, accompagnés par l’orchestre Arfi, les enfants ont interprété les chansons de leurs tribus respectives.
Est-ce enfin la fin?
Est-ce enfin la fin 
Du voyage ?
Est-ce la faim
Ou le courage
Qui nous a conduits Jusque-là ?
Y-a-t ‘il un meilleur endroit ?
Est-ce enfin le bout
Du périple
Dans cette boue
Périphérique ?
Pourra- t-on bâtir notre camps
En lieu et place de ces champs ?
Refrain :
Nous sommes arrivés, fatigués
Et la main de chacun
Frotte encore les yeux aux aguets
Ou serre d’autres mains
Nous devons très vite commencer notre ouvrage
Pour achever ce long voyage
Est-ce enfin le terme
Du chemin
Selon les termes
De nos destins ?
Pourra- t-on manger et dormir
Sans avoir peur de l’avenir ?
Est-ce enfin la fin ?
La Chanson des Rebondarsouilles
Vifs comme des souraganouilles
Nous jetons mots et sallonbailles
En haut, au milieu, en sabouille
Peu nous importe le sensaille
Rions des balles sallebailles !
Rions des phrases sazefrouilles !
Le rire est notre sumièrelaille
Etinc’lant comme un siamandouille
Refrain :
Quand de notre bouche sortent les vilains somailles
Furieux, les gens veulent nous couper la setetouille
Nous devons fuir là où nous mén’ra le sanvaille,
Profiter de l’obscurité de la suinouille
Nouvel endroit, nouvelle sivouille
Nous bâtissons nos saban’cailles
Nous Allumons un grand seufouille
Pour faire cuire la soupessaille
La danse des tubes subetailles,
La danse des verbes serbevouilles,
La danse est notre sumièrelaille
Somptueuse comme un siamandouille
Refrain
Nous enfuir comme des sandibouilles
Lorsque se couche le soleilsaille
C’est bien fini, cornegidouille !
Nous resterons vaille que vaille !
Jouons-nous des chocs soquechailles !
Jouons-nous des blagues sagueblouilles !
Le Jeu est notre sumièrelaille
Fascinant comme un siamandouille
Refrain Final
Quand de notre bouche sortent les vilains somailles
Furieux, les gens veulent nous couper la setetouille
Nous ne fuirons plus où nous mène le sanvaille
Pour ne suivre que la lumière de nos siamandouilles
Nous ne fuirons plus où nous mène le sanvaille
Pour ne suivre que la lumière de nos siamandouilles
Nous ne fuirons plus où nous mène le sanvaille
Pour ne suivre que la lumière de nos siamandouilles.
Cet air n’est pas à toi
-Cet air n’est pas à toi !
-Ça tombe bien c’est pas le tien
Et comme il n’y en a qu’un
Et que l’on est plein
On n’en restera pas là
Crois pas qu’on rigole
Je te préviens aussi qu’on va
Trouver notre coin sur ce sol
-Ce sol n’est pas à toi !
-Ça tombe bien c’est pas le tien
Et comme il n’y en a qu’un
Et que l’on est plein
On n’en restera pas là
C’est pas du pipo
Je te préviens aussi qu’on va
Se laver et boir’ de cette eau
-Cette eau n’est pas à toi !
-Ça tombe bien c’est pas la tienne
Ne crois pas que l’on vienne
Pour t’fair’ de la peine
On n’en restera pas là
Sans être cruel
Je te préviens aussi qu’on va
Trouver notre coin sous ce ciel
-Ce ciel n’est pas à toi !
-Ça tombe bien c’est pas le tien
Et comme il n’y en a qu’un
Et que l’on est plein
On n’en restera pas là
Sans fair’ de manières
Je te préviens aussi qu’on va
Remplir nos poumons de cet air.
La Chanson des Termezuristes
Nous sommes les Termezuristes
Nous tombons au travail comme au champs d’honneur.
Nous ressortons, mon bon Monsieur
du très très haut de l’éther triste
pour mesurer, tracer au mieux,
vaillants, un monde fildefériste
Commodément coordonnés,
nous chantons de voix d’or sonné
des airs entrepreneurs.
Les Chasseurs – cueilleurs
Chasse, chasse, chasse, chasse
Cueille, cueille, cueille, cueille (x2)
Chasse, cueille, chasse, cueille
Chasse, chasse, chasse, cueille (x2)
Dans les forêts, dans les bosquets, on chasse le gibier,
Dans les rivières, dans les étangs, on pêche pour manger.
Avec nos pièges et nos filets, on attrape les oiseaux
C’est nous, les chasseurs-cueilleurs
Dans les prairies, on cueille des herbes, des plantes, des graminées,
Dans les sous-bois, les champignons, ça nous fait saliver.
Si par hasard on trouve des œufs, c’est un festin de roi
Pour nous, les chasseurs-cueilleurs.
On marche le jour, chassant, cueillant à travers les contrées,
Pour nous, y a pas de frontières, nous vivons où y’a de quoi manger.
Et si quelques fois on nous chasse, qu’importe le monde est grand
Pour nous, les chasseurs-cueilleurs.
Chasse, chasse, chasse, chasse
Cueille, cueille, cueille, cueille
Chasse, chasse, chasse, chasse (x2)
Cueille !
Pas de regrets
On est venus de loin
De près
Pas d’regret, pas d’regret, pas d’regret
On est venus bon gré
Mal gré
Pas d’regret, pas d’regret, pas d’regret
Est-ce qu’on a eu raison
Ou tort ?
Pas d’remords, pas d’remords, pas d’remords
Mais on n’a pas perdu
Le nord
Pas d’remords, pas d’remords, pas d’remords
Refrain :
On est coincés comme deux sardines
Dans un stylo à quat’ couleurs
Faudrait surtout pas qu’se radinent
De nouveaux visiteurs
Ici il y a de la place
Assez
Juste assez, juste assez, juste assez
A condition de se
Tasser
Juste assez, juste assez, juste assez
Refrain
Crédits photos : Laurence Danière / Mission Lyon La Duchère et François Fayolle / MJC Duchère